L@F vous donne la parole comme promis, avec 'ZP Khévin' qui a rédigé ce petit (plutôt grand en fait) article sur l'ASSE. Bonne lecture!
« Qui c’est les plus forts, évidemment c’est les verts » un refrain simpliste qui résonne dans les oreilles de tous les amoureux de foot français et symbolise à lui tout seul les années 70. Pour les supporters de l’ASSE, il représente un paradoxe : le rappel de ce passé glorieux, des dix titres de champions récompensés par cette étoile ornant le maillot vert, et à la fois la distance qui sépare le club de cet âge d’or.
« Qui c’est les plus forts, évidemment c’est les verts » un refrain simpliste qui résonne dans les oreilles de tous les amoureux de foot français et symbolise à lui tout seul les années 70. Pour les supporters de l’ASSE, il représente un paradoxe : le rappel de ce passé glorieux, des dix titres de champions récompensés par cette étoile ornant le maillot vert, et à la fois la distance qui sépare le club de cet âge d’or.
En France, si une ville minière du Foretz a réussi à se faire un nom c’est bien grâce à son club de football : l’association sportive de Saint-Etienne ! De là, on comprend aisément la sacro-sainteté de supporter son équipe tous les weekends partout en France (voire en Europe…) particulièrement à Geoffroy-Guichard, le fameux « chaudron ». Un stade qui finalement résume bien les problématiques actuelles de Sainté : accéder à la modernité sans se séparer des valeurs qui ont forgé l’identité du club (pour le stade qui sera hôte de l’Euro en 2016 un choix va bientôt s’imposer).
Quand on est amateur des verts le plus dur c’est d’accepter de voir son équipe devenir une formation standard de L1 sans prétention si ce n’est le maintien… Pourquoi ? Car le football a évolué de fait une gestion locale soutenue par des sponsors régionaux n’est plus suffisante d’autant que l’ASSE présente quelques spécificités. Déjà, une présidence à deux têtes celles de Bernard Caiazzo et Roland Romeyer depuis 2004 qui a engendré quelques conflits internes et des dossiers mal gérés (l’affaire Piquionne, le cas Damien Comolli etc.) même si la cohabitation semble plus saine à l’heure actuelle. D’autre part, l’émergence du voisin et rival lyonnais sous l’impulsion de son président Jean Michel Aulas, homme d’affaire et gestionnaire très compétent mais humainement imbuvable pour chaque stéphanois respectable, qui non content de truster la suprématie régionale, a bouleversé l’échiquier national et bien failli réussir là où l’ASSE avait échoué en 76…
Saint-Etienne se repose donc plus que jamais sur son centre de formation (qui lui a rapporté son dernier titre majeur : la Gambardella en 1998) dont les pépites actuelles se nomment Joshua Guilavogui, Lois Néry, Idriss Saadi, Faouzi Ghoulam… Auxquelles s’ajoutent les Rivière, Gomis partis ailleurs. Pour solidifier ce groupe et apporter de l’expérience le recrutement de Sainté s’appuye sur des vétérans de L1 : Battles, Bocanegra, Marchal, Ebondo. Le tout sous les ordres de Christophe Galtier. La philosophie de jeu stéphanoise est claire du jeu devant son public et une défense de fer et des contres fulgurants à l’extérieur. C’est beau et efficace sur le papier mais les espoirs sont toujours suivis de déception la faute à un sérieux manque de régularité. De fait, en début de saison deux dates sont scrutées avec attention par les ‘tifosis foretziens’ : celles des derbys qui en cas de victoires peuvent illuminer une saison et lancer une dynamique.
Justement, ce samedi les Gones reçoivent leurs voisins, côté tribunes la victoire du peuple vert est attendue mais en ce qui concerne le terrain rien n’est assuré. L’ASSE est dans une série de deux victoires et l’OL sort d’un revers douloureux face au LOSC. Mais bon, un derby est un match à part où l’envie et la combativité prennent souvent le dessus. Vae Victis !
Rendez-vous le 17 mars pour le second acte au « stade de Geoffroy-Guichard où tu chanteras ça : les verts c’est les meilleurs ohoh aucune équipe hey ne les remplacera… »
'ZP Khévin'
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